mardi 23 août 2011

Remplissage estival n°3

 "Ma révolution esthétique était trop en avance sur son temps, voilà mon drame." Ainsi se clôt la lettre d'adieu laissée par Manuel.



 Il y a désormais quatre ans que les hémisphères du cerveau de Christian se livrent une bataille sans merci.



 Jefferson est en proie au doute: si l'homme a été fait à l'image de Dieu, comment admettre le caca?



 Affecté par l'inexistence de sa vie personnelle, Marcel a pris la décision qui s'imposait: intenter un procès à ses parents pour l'avoir fait si profondément terne et insignifiant.



 85 ans d'existence pour György, et une seul certitude: couper ses spaghettis, ça fait pédé.



 Duncan se sert de sa ressemblance avec Dieu pour tringler tout ce qui bouge.



 Nostalgique de l'héroïsme chevaleresque, Pio attend tous les soirs que l'open space où il travaille soit vide pour chevaucher son fauteuil à roulettes et aller se chercher un café en criant "Taïaut! Taïaut!"



 Quand l'inspecteur a demandé à Henriette pourquoi elle avait émasculé son mari, elle n'a su que psalmodier "Sa gestion de la comptabilité domestique était exécrable."



Gaston a le chic pour faire connaître au représentant de commerce moyen de profonds tourments métaphysiques.

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