dimanche 28 août 2011

Remplissage estival n°4

Dernière étape de ce remplissage estival avant de revenir aux bisous réconciliateurs. Du coup, foutus pour foutus, touchons le fond. Et puis creusons un peu encore.


 François MulHollande Drive



 Didier Derlich tourneur



 Richard Donner Kebab



 Vincent Galop



 Compay Segundo



 Daniel Cohn-Bandit



 Omar J'arrive



 Jacques Lacancan



Toshiro Mifunès

mardi 23 août 2011

Remplissage estival n°3

 "Ma révolution esthétique était trop en avance sur son temps, voilà mon drame." Ainsi se clôt la lettre d'adieu laissée par Manuel.



 Il y a désormais quatre ans que les hémisphères du cerveau de Christian se livrent une bataille sans merci.



 Jefferson est en proie au doute: si l'homme a été fait à l'image de Dieu, comment admettre le caca?



 Affecté par l'inexistence de sa vie personnelle, Marcel a pris la décision qui s'imposait: intenter un procès à ses parents pour l'avoir fait si profondément terne et insignifiant.



 85 ans d'existence pour György, et une seul certitude: couper ses spaghettis, ça fait pédé.



 Duncan se sert de sa ressemblance avec Dieu pour tringler tout ce qui bouge.



 Nostalgique de l'héroïsme chevaleresque, Pio attend tous les soirs que l'open space où il travaille soit vide pour chevaucher son fauteuil à roulettes et aller se chercher un café en criant "Taïaut! Taïaut!"



 Quand l'inspecteur a demandé à Henriette pourquoi elle avait émasculé son mari, elle n'a su que psalmodier "Sa gestion de la comptabilité domestique était exécrable."



Gaston a le chic pour faire connaître au représentant de commerce moyen de profonds tourments métaphysiques.

dimanche 7 août 2011

Remplissage estival n°2

Claude s'est officiellement désintéressé du salut de son âme le jour où il s'est aperçu que le retour sur investissement était minime.



Dans le secret de sa cellule monacale, Régis rêve de latex.



La  phrase que Jan utilise le plus souvent est "Il y a toujours une lumière au bout du tunnel"; c'est en général après, quand il commence à comparer la vie à une boîte de chocolats, qu'il se fait casser la gueule.



Sylvain cultive sa part d'enfance en restant un petit crétin irresponsable et colérique.



La dernière fois que Ranjan a répondu à la question "À quoi tu penses?", il a fait quinze ans de prison.



Jean-Jacques sait. Et il rit sous cape.



Marc conclut toutes ses réunions de crise par une interprétation toute en candeur et en émotion du "P'tit quinquin".




"L'arbitre de ma raison a sifflé la fin de notre rencontre", disait la lettre de rupture que Tobias envoya à Eda, "mais tu garderas toujours une place sur le banc de touche de mon cœur."

mardi 2 août 2011

Remplissage estival n°1

Parce qu'en ce moment il est plus important de profiter de la ville déserte que de se nourrir l'âme, le mois d'août verra ce blog changer un peu de tournure: on a bouffé de la culture, place aux pets de l'esprit (c'est une formule de Victor Hugo alors voyez, ça n'est pas vulgaire). Le principe est simple: ricanons à peu de frais.


Rosalinde a cessé de croire en Dieu le jour où elle s'est aperçu qu'elle était l'unique adhérente du fan-club de Didier Derlich.



La tendre complicité qui unit François, François et François a d'abord reposé sur une conception commune de la gestion des masses salariales avant que de s'épanouir dans la coprophilie.



Brigitte a certes du s'endetter sur quinze ans pour acheter un mari en Ukraine mais, bordel, elle l'a eu son slow sur "La maladie d'amour".



Hector est plutôt du genre additions séparées.



Quand Rodolphe défend son idée de modulation des salaires sur les problématiques internes aux structures entrepreneuriales, il se demande toujours quel goût peut bien avoir le canon d'un revolver.



Hubert est en quête perpétuelle d'une forme idéale de douceur et d'harmonie. "En fait, explique-t-il, j'aimerais vivre dans du cassoulet."



Pour expliquer son humeur constamment heureuse, Bernard cite volontiers Voltaire; en vérité, il fume quotidiennement du crack en écoutant en boucle "Papayou".



Dans son autobiographie Ton nom, Liberté, Firmin confesse: "L'orientation que j'ai donnée à ma vie repose sur une simple question: pourquoi c'est sale, le trou-trou?"



Il aura suffi qu'Eusèbe traite Arnaud de "post-moderniste de mes couilles" pour qu'une scission irrémédiable s'opère au sein de l'Atlético Situationniste de Tauxières-Mutry.