Parce qu'en ce moment il est plus important de profiter de la ville déserte que de se nourrir l'âme, le mois d'août verra ce blog changer un peu de tournure: on a bouffé de la culture, place aux pets de l'esprit (c'est une formule de Victor Hugo alors voyez, ça n'est pas vulgaire). Le principe est simple: ricanons à peu de frais.
Rosalinde a cessé de croire en Dieu le jour où elle s'est aperçu qu'elle était l'unique adhérente du fan-club de Didier Derlich.
La tendre complicité qui unit François, François et François a d'abord reposé sur une conception commune de la gestion des masses salariales avant que de s'épanouir dans la coprophilie.
Brigitte a certes du s'endetter sur quinze ans pour acheter un mari en Ukraine mais, bordel, elle l'a eu son slow sur "La maladie d'amour".
Hector est plutôt du genre additions séparées.
Quand Rodolphe défend son idée de modulation des salaires sur les problématiques internes aux structures entrepreneuriales, il se demande toujours quel goût peut bien avoir le canon d'un revolver.
Hubert est en quête perpétuelle d'une forme idéale de douceur et d'harmonie. "En fait, explique-t-il, j'aimerais vivre dans du cassoulet."
Pour expliquer son humeur constamment heureuse, Bernard cite volontiers Voltaire; en vérité, il fume quotidiennement du crack en écoutant en boucle "Papayou".
Dans son autobiographie Ton nom, Liberté, Firmin confesse: "L'orientation que j'ai donnée à ma vie repose sur une simple question: pourquoi c'est sale, le trou-trou?"
Il aura suffi qu'Eusèbe traite Arnaud de "post-moderniste de mes couilles" pour qu'une scission irrémédiable s'opère au sein de l'Atlético Situationniste de Tauxières-Mutry.